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Partir, tout simplement

a travel blog by Guiless




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Melbourne, Australia




permalink written by  Guiless on June 5, 2013 from Melbourne, Australia
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Singapore, Singapore




permalink written by  Guiless on June 17, 2013 from Singapore, Singapore
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Kochi, India, India




permalink written by  Guiless on June 18, 2013 from Kochi, India, India
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Pret pas pret, jy vais!

Madurai, India


Bon bien ça y est. Je suis en Inde depuis 4jours maintenant. Même pas mal! Bah si en fait, j’ai un peu mal. Il faut un certain temps pour s’acclimater à une nouvelle culture, et bien pour faire une histoire courte, je n’ai pas encore eu le temps!
La première ville que j’ai visitée s’appelle Kochi.
C’est une ville portuaire découverte par le portuguais Vasco da Gama. Il y est d’ailleurs mort…de la malaria.
Pas grand-chose à voir ou à faire à Kochi, sinon que de marcher dans ses rues ombragées pas les magnifiques arbres qui y poussent.
De Kochi, j’ai pris le train en direction de Madurai, quelque 500 km à l’Est.

J’ai vécu les 12 heures de train avec beaucoup de zénitude finalement. J’étais le seul blanc du train.. Et puis c’est vrai ce qu’on entend à propos des trains en Inde : il y a beaucoup de monde, et l’espace personnel, la bulle, ça n’existe tout simplement pas.
Ce qu’on entend moins souvent, c’est que les gens sont d’une très grande gentillesse, qu’ils ont le sourire facile, le cœur jeune, et que finalement la proximité, ça n’a pas a être désagréable. J’étais assis sur mon ti-banc, écrasé entre la fenêtre à ma gauche, et mes deux camarades indiens à ma droite. Je me sentais bien, je me sentais entouré, supporté! Et quand je fermais les yeux, je m’imaginais que c’était mon papa qui était collé sur moi. Au final, les 12 heures ont passé relativement rapidement.


Je me trouve à Madurai depuis 2 jours et je quitterai déjà demain matin pour une ville plus en montagne et je l’espère, plus sereine de Madurai. Ici, c’est la saison de pluie, la saison basse. Il n’y a pas de touriste.. bah si, il y en a un peu.. j’en ai vu 2 hier soir.. Alors le ratio chauffeurs de tuk-tuk, vendeurs de cossins, tailleurs sur mesure/ touriste est d’environ 6 millions pour 1. Vous n’êtes pas très bon avec les chiffres? Permettez moi alors de vous donner une image facile à comprendre : ya 6 millions de personnes qui veulent me conduire en tuk-tuk, qui veulent que j’achète une montre ou que je me fasse faire un costume sur mesure, et il y a moi, qui refuse poliment. Les 15 autres millions se partagent probablement les 2 touristes que j’ai vus hier.

Aujourd’hui j’ai fait le plein de médocs pour le moment où la Culture indienne va frapper à la porte de sortie (lire « pogner le flu »). Selon mes calculs, si je prends tout l’immodium que j’ai acheté d’un coup, j’en ai pour facile 4 ans de constipation. Mais rassurez-vous, ce n’est pas le plan. Et d’ailleurs, pourquoi on est tombé sur le sujet?!
M’enfin bref, je vais vous tenir au courant de mes aventures.

Ciao bye!


permalink written by  Guiless on June 22, 2013 from Madurai, India
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Kodaikanal, India




permalink written by  Guiless on June 25, 2013 from Kodaikanal, India
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Call me Roy Dupuis

Pondicherry, India



Bon, c'est fait! J'ai passé le cap des 10 jours en Inde... Je ne sais pas si c'est supposé être une étape importante, un genre de « tu vas voir, les 10 premiers jours sont les plus tuff », mais j'aime penser que le plus dur est à peu près derrière moi. Non pas que j'ai souffert ou quoi que ce soit, mais disons que je ne trouve pas ça si relaxant que ça l'Inde. Peut-être est-ce seulement que je suis fatigué.. parce que oui, je suis un peu fatigué. Je crois que mes 10 mois de « je suis ici, je suis là-bas, je vaccine un mouton, je coupe les couilles dudit mouton, je roule à l'infini, je dors dans mon van, je me douche sur la plage, g'day mate est-ce que je peux prendre ta commande?, désolé chef je me suis trompé dans ma commande, j'adore ça ici mais je dois reprendre la route, je sais pas trop je vais où, d'ailleurs j'chui où en ce moment, tu m'appelles si tu viens au Québec ok? comment ça mon billet n'apparait pas dans votre ordinateur?, excusez-moi, je crois que c'est mon siège, combien pour un lit simple?, non merci, je préfère marcher, vous avez des trucs pour un estomac à l'envers?, non merci je ne suis pas fan d'auto-collants, non vraiment j'en ai pas besoin, non je sais que c'est un bon prix, j'en ai juste pas besoin, combien pour se rendre à la gare de train?, vous êtes certains que vous n'avez pas de place libre avant le 27 août?, parce que je voudrais vraiment partir demain, non merci c'est gentil j'ai déjà une chambre, non merci je ne veux pas d'herbe, pas de champignons non plus, certain qu'il n'y a pas de place avant le 27? » commence a me rentrer dans le corps...

Ceci étant dit, je ne suis pas encore prêt à rentrer à la maison. L'Inde reste une destination qui me fait rêver. J'ai encerclé sur une map les villes que je veux visiter ici et la grande majorité se trouve dans le nord du pays, alors étant dans le sud, je suppose que le meilleur reste à venir. Je me trouve présentement à Puducherry (Pondichéry), aussi nommée la Côte d'Azur de l'Est. C'est une agréable petite ville qui se trouve sur la côte de la Baie de Bengale, la plus grande baie du monde (après la Baie de Ah! Ah!). Je n’aime pas les plages, mais j'adore les fleuves, rivières et baies. Fouilles moi pourquoi, mais c'est de même. Alors, je n’ai pas aimé Puducherry jusqu'à ce qu'à ma grande surprise je tombai sur la Baie du Bengale. Et avec un nom qui en jette comme ça, je suis resté longtemps à contempler cette immense étendue d'eau. Chaque soir la rive s'anime de cuisines ambulantes, de vendeurs de cossins et d'amoureux qui admirent le paysage.


Encore mieux, puisque c'est la mousson ici, chaque soir le ciel se couvre et les éclairs offrent un spectacle à couper le souffle. La ville est très française (en gardant en tête qu'on est en Inde), avec des noms de rues en français (Rue Dumas, Rue du Bazaar), des bâtisses au style provençal, des petits cafés offrant baguettes et croissants, un cinéma français (ce mois-ci les films de Cédric Klapish sont à l'honneur: L'Auberge espagnole, Les poupées russes, Paris).


Avant Puducherry, j'étais à Kodaikanal, un village montagnard où les hauts dirigeants anglais (pour ceux qui ne le savaient pas, l'Inde a longtemps été une colonie anglaise avant d'obtenir son indépendance en 1947, guidé par Mohatma Gandhi) s'y réfugiaient pour fuir la chaleur des villes lors des chauds étés. C'était bien joli, bien frais, bien brumeux.

Là-bas, je ne pouvais marcher 15 pas sans qu'on me demande de prendre une photo avec un groupe de jeunes Indiens, ainsi qu'une photo individuelle avec chacun des membres du groupe. J'acceptais avec plaisir à chaque fois, trouvant le jeu bien drôle. Je vous le jure, je me sentais comme Roy Dupuis dans le vieux Québec. Les gens s'arrêtaient même en moto pour prendre des photos avec moi.

Prochaines destinations: Mysore et Hampi

P.S Pour ceux qui ne le savent pas, fin août je retrouve ma famille en Italie où nous voyagerons pour 2 semaines.. j'ai comme qui dirait bien hâte :)


permalink written by  Guiless on June 30, 2013 from Pondicherry, India
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Ce qui m’a le plus frappé de l’Inde

Mysore, India


Hier il y quelque chose d'inattendu qui m’est arrivé. Je crois que l’Inde et sa culture y sont pour quelque chose! Bon je vous raconte : Ça a commencé par une vraie bonne nuit de sommeil comme il ne m’en était pas arrivé depuis des semaines. Tsé une belle nuit où te couche à 9 heures, tu t’endors presque immédiatement, et puis qu’autour de 3 heures du matin tu te réveilles pour aller faire pipi, mais ça ne te dérange pas, tu es zen et tu sais que tu vas te rendormir aussitôt, et c’est exactement ce qui arrive, et puis au matin, tu te réveilles tout frais, mais tu paresses encore un peu, question de pleinement réalisé à quel point tu as bien dormi. Puis doucement tu te lèves, tu te douches, tu petit-déj et tu décides d’aller à la gare de train pour essayer d’acheter un billet pour Hampi. Jusque-là vous me suivez? Ça nous est tous arrivé, je sais, il n’y a rien de spécial là-dedans. Patience, ça s’en vient! Bon alors la journée commençait vachement bien et la météo était clémente alors j’ai décidé de marcher jusqu’à la gare de train. En route, je marche doucement, observant autour de moi l’agitation et constatant que je m’y plais finalement assez bien. Je regarde mes pieds et je ressens un plaisir et une fierté à fouler ce sol. Ti-cul de Chicout, je suis là, les mains dans les poches, le sourire aux lèvres, le cœur léger, je marche à une vitesse méditative et puis pafff, ça m’a frappé! Comme ça, sans avertissement! Je me suis senti tout d’un coup élevé! Je vous le jure, un feeling pas croyable! Je ne touchais plus terre; mes pieds ne touchaient plus le sol! Le temps s’est arrêté, s’est figé. Et puis bang! Je suis revenu sur terre. Et j’y reviens très vite, et ça fait mal, je suis couché sur le dos, je ne comprends plus rien, j’ai mal, à côté de moi, un vieux monsieur lui aussi couché sur le dos, nous sommes dans la rue. Oh bin viarge, j’viens tu juste de me faire frapper par un tuk-tuk!? Bin oui le grand, tu viens de te faire RENTRER DEDANS par un tuk-tuk, qui d’ailleurs est en train de se sauver. Je fais un inventaire rapide des blessures : chanceux, juste la jambe et le coude éraflé. Je me remets sur pied et aide le vieux bonhomme à se lever et se tasser du milieu de la rue. Ses sandales sont dans la rue, il l’est a perdu sous l’impact, alors je lui fais un signe voulant dire «Hey m’sieur, tes shoes sont dans la rue et non dans tes pieds, on devrait les ramasser non?», et lui me répond en me faisant signe «non». C’était pas un jasant. Puis il est repartie, comme si de rien était. Moi, je suis debout, je regarde autour et constate que tout le monde me regarde. Je leur fais un signe avec mon sourcil voulant dire «toé chose, ça te tentait pas de nous aider quand on s’est fait ramasser pas le tuk-tuk au lieu de nous r’garder?!» Et ils n’ont pas répondu. Faut croire que mon toupet couvrant mes sourcils rend la communication impossible. J’ai vite compris qu’il n’y aurait pas de rapport à écrire, pas de description à donner, alors j’ai fait comme mon collègue avec qui j’ai mangé un tuk-tuk dans le dos et je suis repartie penaud, les mains dans les poches et du sang sur les jambes. Maintenant, chaque fois qu’un chauffeur de tuk-tuk me propose un lift, j’ai le goût de le frapper... ça doit être un effet secondaire.. Mais bon, va donc reconnaitre un tuk-tuk quand tu l’as seulement vu de dos…ou plutôt quand seulement ton dos l’a vu. Je ne sais toujours pas ce qui s’est passé : le tuk tuk qui allait trop vite à du vouloir éviter quelque chose et est venu me faucher sur la bordure de la route. D’ailleurs ici le piéton ne semble pas être une entité visible par la race des véhiculés. Si une voiture décide de reculer et que tu te trouves derrière, elle ne va pas attendre que tu aies fini de passer, elle recule. C’est à nous piétons, de tâcher de survivre. C’est frustrant, mais c’est comme ça, alors ravale et survit.
  • *Dommage collatéral, ma liseuse électronique qui se trouvait dans mon sac à dos lors de l’impact est morte **

  • Vous avez entendu parlé du concept de la «file indienne»? Et bien je crois que la personne qui a inventé ce terme était un comique. Parce qu’ici, ça n’existe pas « faire la file ». Les gens ne se battent pas pour autant pour être le premier au comptoir ou guichet, ils y vont, tout simplement. S’il y a déjà 10 personnes devant le guichet, le onzième va tout simplement les contourner et passer en premier. Tout simple  .Alors si vous tâchez d’être polie et attendre votre tour, et bien vous ne passerez jamais. Genre jamais. Et ce n’est pas de l’égoïsme, c’est juste comme ça! Ce n’est pas dans leur culture d’attendre son tour, alors personne n’est vexé de se faire dépasser.*

  • ciao!

    permalink written by  Guiless on July 3, 2013 from Mysore, India
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